Une note du président … – Finance Curation

Une note du président … Richard Raeburn dit au revoir à EACT après plus de six ans d'expérience. Dans sa dernière chronique pour TMI, il présente ses réalisations et les défis qui attendent son successeur.

par Richard Raeburn, président de l'Association européenne des trésoriers d'entreprise (EACT)

J'ai été élu président de l'EACT à l'automne 2008. Fin juin, lorsque vous lirez ceci, je me retirerai de mes fonctions. C'est donc mon dernier article pour TMI. L'équipe éditoriale du magazine se sentira sans doute aussi soulagée que mon épouse: la première parce que je suis en retard par rapport aux délais de publication; et la dernière, parce qu’elle a été exaspérée trop souvent par mes excuses alors qu’elle tentait de respecter un délai non respecté.

J'ai assumé le rôle d'EACT parce que j'estimais que je pouvais fournir une approche plus claire de l'organisation et fermement convaincu que nous devrions offrir une voix efficace aux personnes impliquées dans la profession de trésorier en Europe. Mon engagement était de faire de l’EACT plus qu’un forum semestriel permettant à un groupe de personnes de se rencontrer et d’échanger les expériences de leurs associations de trésorerie nationales.

Dans la période récente, avant d’occuper le poste de président, l’EACT avait été remarquablement efficace dans plusieurs domaines. Je mets en exergue deux personnes dont la contribution a été énorme: François Masquelier, pour tout son travail en EEI et, en particulier, en comptabilité à la juste valeur; et le défunt et très perdu Gianfranco Tabasso, qui a dirigé toute la contribution de l'EACT en termes de paiements.

Avec l’appui de plusieurs collègues, j’aime croire que l’EACT a maintenant été transformé. Le catalyseur de ce changement a été un événement que je suppose qu'aucun de nous n'a reconnu à cause de ses implications. La crise financière mondiale qui a complètement éclaté en 2008 a amené un accent sur la réglementation financière, ce que les trésoriers n’avaient jamais connu auparavant. Cependant, en évaluant les implications des premières propositions importantes pour la réglementation des produits dérivés de gré à gré, il est apparu clairement que la manière dont les trésoriers mènent leurs activités est profonde.

Au fil des ans, j’ai beaucoup écrit dans cette chronique sur la manière de diriger l’EACT, j’ai essayé d’influencer les résultats en matière de réglementation afin qu’ils soient moins dommageables pour «l’économie réelle». Nos succès, et ils ont été réels, n’auraient pu être atteints sans la contribution de plusieurs personnes et associations de trésorerie. Je voudrais également rendre un hommage particulier à un petit groupe de grandes entreprises qui ont travaillé avec nous, sans compromettre notre indépendance et notre intégrité, et nous ont fourni des informations importantes sur les implications pratiques des propositions de réglementation.

La mesure de notre succès clé est que l’EACT est maintenant reconnu à Bruxelles, par la Commission et le Parlement, comme le porte-parole légitime de l’économie réelle pour tout ce qui concerne la réglementation financière. Notre avis est recherché et respecté. L'EACT peut continuer à construire sur des bases solides et j'ai bon espoir que mes successeurs saisiront cette opportunité.

Mais l'EACT est plus qu'une simple réglementation et je pense qu'il est essentiel que nous nous en souvenions souvent. Nous avons progressé dans le partage des connaissances sur la manière dont les associations de trésorerie peuvent fonctionner et créer de la valeur pour leurs membres et sur la manière dont les connaissances devraient être partagées. Il reste encore beaucoup à faire, en particulier pour faire en sorte que l'approche EACT ne soit pas définie et limitée aux intérêts des grandes associations.

Je suis sûr que l'EACT sera entre de bonnes mains sous la présidence de Jean-Marc Servat à partir de juillet et qu'il sera toujours sensible à la fonction et à l'objectif plus large. Je vous souhaite bonne chance. Enfin, je voudrais rendre hommage à une personne avec laquelle j'ai travaillé en étroite collaboration au cours des dernières années et dont la contribution pour guider et soutenir notre approche a été inestimable. Anni Mykkanen travaille pour nous à plein temps à Bruxelles et a assimilé de manière experte toutes nos nuances, priorités et politiques. Mais, surtout, elle a pu collaborer avec moi de manière irréprochable, ce qui a eu pour effet que notre efficacité globale a été grandement exploitée. Donc, quand j'arrête de fumer, je souhaite tout particulièrement le meilleur à Anni.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *