6 choses que le Canada pourrait (mais ne peut pas) faire pour résoudre la crise du logement – Finance Curation

La semaine dernière, le Premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, est devenu le dernier dirigeant canadien à annoncer un plan visant à atténuer la crise croissante du logement abordable.

Le plan se présente comme une liste de contrôle des applications du secteur de la promotion immobilière de la province, qui se concentre sur des questions telles que la réduction de la bureaucratie pour les constructeurs et la facilitation pour les développeurs de mener des projets impopulaires. Les critiques soutiennent que cela aide particulièrement les gros développeurs.

Et cela équivaut fondamentalement à la plupart des autres plans d’abordabilité du logement récemment mis en place au Canada: pas beaucoup. Essentiellement, mordiller les bords d'un gros problème.

Attention: les prix élevés du logement au Canada pourraient affecter le marché du travail. L'histoire continue ci-dessous.

Notre crise de l'abordabilité du logement n'est pas uniquement le résultat de problèmes passagers et facilement identifiables, tels que des acheteurs étrangers inondant le marché d'argent liquide ou des prêteurs donnant trop d'argent. bien que cela en fasse partie à coup sûr.

Ils sont également le résultat de tendances à long terme qui ont modifié la manière dont les logements sont livrés au pays. Ce sont certaines des choses que nous pourrions faire pour changer ces tendances. – Et les raisons pour lesquelles nous ne le ferons probablement pas.

& # 39; De-zone & # 39; les banlieues

C'est une idée que les urbanistes et les promoteurs urbains du Canada sont à la traîne. Contrairement aux autres quartiers de la ville, les banlieues sont inflexibles. Un zonage strict signifie que, même si les zones urbaines peuvent être transformées pour répondre à de nouveaux objectifs à mesure que les villes changent, les banlieues restent les mêmes.

Aujourd'hui, même dans les villes les plus prospères du pays, les banlieues se dépeuplent à mesure que les baby-boomers qui occupent ces foyers vieillissent lentement. Pendant ce temps, la prochaine génération d’acheteurs de maison se réduit à de petits condominiums à proximité d’autoroutes ou de voies ferrées.

La solution, disent les partisans, consiste à éliminer les banlieues et à permettre au moins quelques "densifications douces" dans les zones de maisons unifamiliales, ce qui permettrait la construction de maisons en terrasse et d'immeubles à appartements de faible hauteur.

Précédemment dans HuffPost Canada:

Mais allez-y, dites aux propriétaires de quartiers idylliques de banlieue que l’accord qu’ils pensaient obtenir n’est plus là et que leurs quartiers sont sur le point d'être reconstruits en enclaves urbaines.

Et mettre fin au zonage des banlieues ne deviendra que plus difficile avec la hausse des prix des logements. Une personne qui a payé un million de dollars pour un bungalow de banlieue aura probablement beaucoup plus de mal à maintenir sa "qualité de vie" intacte, par rapport à une personne qui a payé un prix inférieur et plus abordable pour leur maison. Les pièges politiques ici sont évidents.

Permettre une expansion plus suburbaine

Si vous ne pouvez pas urbaniser les banlieues, eh bien, vous pouvez toujours en construire davantage. Les défenseurs du nouvel urbanisme vous diront que les banlieues sont une mauvaise idée: elles représentent un fardeau inefficace et inutile pour les services municipaux; tuer tout espoir de transport en commun en masse; Ils peuvent isoler les personnes qui vivent seules; et ils empêchent la création de types de quartiers à usage mixte qui rendent les villes durables et flexibles.

Mais la recherche est claire: les villes qui permettent une expansion illimitée ont des logements moins chers que les villes avec des limites strictes (géographiques ou politiques) aux endroits où des maisons peuvent être construites. Et la recherche montre également que les villes à l’extension limitée sont plus sujettes aux bulles immobilières, car une dure limite sur le territoire du développement attire les spéculateurs.

Mlenny via Getty Images

Les tours à bureaux de la Banque de Montréal, de la Banque Scotia, de la Banque CIBC et de la Banque Royale dans le quartier financier de Toronto.

L'industrie se plaindrait sans doute que c'était une autre mesure qui rendait plus difficile de gravir les échelons de la propriété, et les banques crieraient probablement un meurtre meurtrier.

Les banques au Canada sont devenues accros aux prêts hypothécaires, puisque ces prêts sont passés de moins de 10% du portefeuille de prêts bancaires dans les années 1970 à plus de 40% aujourd'hui. Les prêts hypothécaires sont des sources sûres de revenus à long terme. Pourquoi s'embêter avec autre chose? Il suffit de continuer à emprunter auprès des acheteurs et tout ira bien.

La limitation des prêts au logement ne sera effective que si nous obtenons un leadership politique qui donne l'impression de lutter contre l'ensemble du système financier dépendant du logement au Canada.

Peu importe ce que nous décidons de faire, nous nous trouverons en conflit avec certains aspects du Canada aujourd'hui. Notre désir de construire des villes durables; notre dépendance économique à des niveaux d'immigration élevés; La commercialisation de notre offre de logement. Ce sont tous des aspects de notre problème d'accessibilité au logement.

Résoudre le problème reviendra à poser une question difficile: quel prix sommes-nous prêts à payer pour des prix de l'immobilier plus bas?

Avez-vous des suggestions sur ce que le Canada pourrait faire? Faites-nous savoir dans les commentaires ci-dessous.

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