L'UE réduit ses prévisions économiques sur l'incertitude commerciale – Finance Curation

FRANCFORT, Allemagne (AP) – Cette année et l'année prochaine, l'exécutif de l'Union européenne a réduit ses prévisions de croissance économique pour la zone euro, l'incertitude concernant les conflits commerciaux et la faiblesse du secteur automobile ralentissant la la production

La Commission européenne a ramené ses prévisions de croissance cette année dans les 19 pays utilisant l'euro à 1,2%, contre 1,3% lors de leur précédente prévision de février. L'estimation pour 2020 a été réduite de 1,5% à 1,5%.

Il a déclaré que la demande intérieure maintenait la croissance économique de l'Europe dans sa septième année, grâce à la vigueur du marché du travail, à une inflation modérée et à des coûts d'emprunt faibles.

L'économie européenne dépend dans une large mesure du commerce et a subi les contrecoups du ralentissement du commerce mondial et du différend commercial entre les États-Unis et la Chine. Les entreprises automobiles luttent avec une réglementation plus stricte sur les émissions aux États-Unis UU Et la Chine, et avec des conflits commerciaux et des incertitudes. La BMW allemande, par exemple, a annoncé mardi une perte d'exploitation pour son activité automobile.

Pierre Moscovici, le commissaire européen chargé des affaires économiques et financières, des impôts et des douanes, a déclaré lors d'une conférence de presse à Bruxelles que l'économie de la zone euro était exposée à des risques "d'erreurs politiques possibles".

Il a déclaré qu'il existait "une incertitude inquiétante" quant à l'issue des négociations commerciales. Le président des États-Unis, Donald Trump, menace d’ajouter d’ores et déjà des droits de douane supplémentaires sur les produits chinois, à l’exception d’un accord commercial. L'Europe commerce avec les deux et serait éliminée par une guerre commerciale.

Un examen plus attentif des prévisions montre que l'Allemagne, la plus grande économie de la zone euro, devrait se diriger vers un rebond l'année prochaine, passant de 0,5% à 1,5% cette année.

L'Italie devrait être un point faible, avec une croissance de seulement 0,1% l'an prochain et un déficit budgétaire de 3,5% du PIB annuel. Cela violerait la limite de 3% fixée par les règles budgétaires visant à soutenir l'euro commun, une évolution qui pourrait exposer l'Italie et son gouvernement populiste à la pression exercée par la Commission pour réduire le déficit.

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