Les géants du diamant jouent la transparence dans leur empreinte carbone. – Finance Curation

Interrompu par
succès naissant

Parmi les diamants fabriqués dans le laboratoire, les géants de la mine récupèrent leurs armes. Ce secteur, généralement si discret, s'est livré à un exercice de transparence sans précédent, publiant des données sans précédent sur les bénéfices et l'impact négatif de son activité.

Etude confiée à Trucost, filiale de S & P Global, par la Diamond Producers Association (DPA), organisation représentant 75% de la production mondiale, y compris l'impact sur la nature de ces grandes mines de diamants au Canada, au Botswana et en Australie ou la Russie. C'est important car le secteur a besoin d'espace, d'eau et d'énergie.

Toutefois, le rapport révèle que les émissions de gaz à effet de serre, l’impact environnemental le plus important généré par la production de diamants naturels, sont trois fois moins importantes que celles liées à la fabrication de pierres synthétiques. Trucost a calculé qu'un diamant naturel taillé en carats émettait 160 kilogrammes de CO2, contre plus de 500 pour un diamant synthétique.

"Cela défie les arguments écologiques non fondés de cette industrie."Jean-Marc Lieberherr, directeur général de la DPA. Rappelez-vous en passant que la Federal Trade Commission (FTC), l'autorité américaine de la concurrence. États-Unis
il suffit de demander

Plusieurs distributeurs de pierre ont établi dans le laboratoire pour faire une différence plus claire avec les gemmes naturelles dans leur communication.

Lorsqu’on navigue dans la «conscience écologique», une tendance appréciée des Millennials, les diamants nés en laboratoire sont souvent présentés comme des produits «verts», sans coût écologique. Cependant, la haute technologie utilisée pour les développer nécessite une importante quantité d'énergie. Alors que certains fabricants commencent à utiliser des énergies renouvelables, notamment en Californie, en Inde ou en Chine, les combustibles fossiles ont la priorité.

Transfert de richesse

Le secteur minier défend également les bénéfices de son activité auprès des gouvernements et des populations des sites. En 2016, une année de travail de Trucost, 6,8 milliards de dollars sont allés directement ou indirectement aux économies locales grâce à l'achat de biens et de services par des sociétés minières. Ils ont également versé près de 4 milliards de dollars en salaires et avantages sociaux à 77 000 employés et sous-traitants, ainsi que plus de 3 milliards de dollars en impôts, redevances et dividendes. En comparaison, les grands groupes cotés en bourse ont distribué 486 millions de dollars à leurs actionnaires cette année-là.

Le rapport fait cependant plusieurs recommandations. Pour réduire l'impact environnemental, le secteur, en particulier, devra adopter davantage d'énergies renouvelables, augmenter le recyclage des déchets miniers produits sur les sites et continuer à améliorer la sécurité. Pour la première fois, les membres de la DPA formeront des groupes de travail et collaboreront. "Nous n'avons pas assez communiqué depuis dix ou quinze ans", reconnaît Jean-Marc Lieberherr. Mais le secteur s'oriente vers plus de transparence. "Si nous voulons être considérés comme crus, nous devons nous exposer un peu, dire qui nous sommes et ce que nous faisons."

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