Gestion des risques des matières premières: s'agit-il d'un temps d'action? – Finance Curation

Gestion des risques des matières premières: s'agit-il d'un temps d'action? La description de poste d’un trésorier inclut la protection de la société contre les mouvements défavorables de risque financier. Bien qu’il s’agisse d’un paradigme généralement admis en ce qui concerne les risques de change, de taux d’intérêt, de liquidité et de crédit, la déclaration ci-dessus n’est pas nécessairement vraie pour le risque lié aux produits de base.

par Olivier Cattoor et Olivier Kaczmarek, PricewaterhouseCoopers, Belgique

Introduction

La description de poste d’un trésorier inclut la protection de la société contre les mouvements défavorables de risque financier. Bien qu’il s’agisse d’un paradigme généralement admis en ce qui concerne les risques de change, de taux d’intérêt, de liquidité et de crédit, la déclaration ci-dessus n’est pas nécessairement vraie pour le risque lié aux produits de base.

Dans un premier temps, nous examinerons pourquoi certaines sociétés exposées aux risques liés aux produits de base n’ont pas encore commencé à gérer activement ces expositions. Nous nous intéresserons ensuite à quelques exemples d’entreprises qui gèrent les risques liés aux produits de base avec succès. Enfin, nous chercherons à mettre en évidence ces exemples, suggestions et suggestions pouvant être appliqués pour mieux gérer les risques des produits de base.

Raisons de l'inaction

À l’exception d’un nombre limité de sociétés fortement exposées aux produits de base (p. Ex. Compagnies aériennes, sociétés de raffinage des métaux, etc.), il est surprenant de constater que peu de trésoriers et de directeurs financiers possèdent vision claire des expositions aux produits de base de la société. Cette situation est préoccupante dans un contexte de plus grande déréglementation et volatilité des marchés de l’énergie et des produits de base.

Voici quelques-unes des causes profondes possibles de cette situation:

  • Premièrement, les informations sur les expositions aux produits de base sont généralement distribuées dans plusieurs départements (généralement les services des achats / ventes) et dans les différentes filiales. Par conséquent, la première difficulté rencontrée par les entreprises lors de la configuration d’une pratique de base de la gestion des risques liés aux produits de base ("CRM") est l’identification et la cartographie des expositions;
  • La deuxième raison de l'inaction est liée à la difficulté de quantifier correctement les expositions aux produits de base auxquels l'entreprise est confrontée (c'est-à-dire en tenant compte de tout mécanisme de transfert d'exposition ou de couverture naturelle). Cet exercice nécessite une bonne compréhension des différents modèles d’entreprise appliqués dans l’entreprise;
  • La troisième difficulté à surmonter est que la direction de l'entreprise s'accorde sur les objectifs et la stratégie. Cet exercice est délicat, car les cadres supérieurs ont souvent des points de vue différents sur les objectifs de la gestion des risques (par exemple, réduire l’instabilité des bénéfices, fixer un prix budgétaire ou conserver certains avantages d’éventuels mouvements favorables des marchés financiers). prix des produits de base à long terme);
  • Pour les entreprises ayant déjà franchi avec succès ces premières étapes, le prochain défi consiste à mesurer les performances de la stratégie CRM sélectionnée. Il s’agit ici de définir les indicateurs de performance clés appropriés et la manière d’effectuer un suivi pratique de ceux-ci;
  • De nombreux autres facteurs pourraient être ajoutés à la liste précédente, parmi lesquels, pour en citer qui devraient être responsables de ce processus: le responsable des acquisitions ou le trésorier, la difficulté de trouver des instruments de couverture adéquats ou le manque de liquidité des entreprises. certains états financiers. Couverture des marchés de matières premières.

Le chemin qui mène à une approche réussie de la gestion des risques liés aux produits de base est semé d’embûches. Les exemples suivants illustrent le fait que certaines entreprises ont réussi à se frayer un chemin dans le labyrinthe.

Histoires de réussite

Certains grands groupes industriels ont compris depuis longtemps les avantages d’une gestion active des risques liés aux produits de base. L'exemple suivant d'un fabricant d'équipement illustre ce point. Cette société a une forte exposition au métal du côté des acheteurs avec une capacité limitée à répercuter toute augmentation du prix des produits de base sur les prix de vente, compte tenu de la compétitivité des prix sur ce marché. Cette situation entraîne une exposition au métal unilatéral. Bien que les achats de métaux puissent rester décentralisés, toutes les filiales communiquent et mettent à jour régulièrement leurs prévisions concernant l’achat de métaux provenant de la trésorerie du groupe, laquelle est chargée de couvrir une partie de ces expositions afin d’assurer les coûts d’acquisition des métaux dans le groupe. à moyen terme.

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