Entretien – Edouard Laurent | Gestion de trésorerie internationale – Finance Curation

Entretien – Edouard Laurent Nous discutons avec le directeur financier du groupe Bull de la centralisation, du financement, du risque de taux d’intérêt, etc.

Nous suivons la tendance sous-jacente qui favorise une centralisation élevée.

Pouvez-vous nous donner les faits et chiffres clés concernant votre entreprise?

Notre société, créée au début des années 1930, est désormais spécialisée dans les systèmes numériques critiques sécurisés, avec cinq marchés à forte valeur ajoutée: la simulation, par exemple, la Commission de l'énergie atomique utilise nos puissants systèmes pour reproduire virtuellement les explosions nucléaires : informatique en nuage, centres de données, gestion des installations et sécurité. Les principaux clients de Bull se situent dans le secteur tertiaire, avec près d'un tiers des revenus, devant les banques et les compagnies d'assurance. Notre chiffre d’affaires, environ 1 300 millions d’euros, provient de la France à 50% et à 30% dans les autres pays européens. Bien que la société emploie environ 9 000 personnes, elle est présente dans cinquante pays avec une centaine de les filiales Bull, dont le capital est d’environ 400 millions d’euros, figure dans la section B (valeurs moyennes) de la bourse Euronext à Paris.

Quel modèle d'organisation le Trésor suit-il?

Nous suivons la tendance sous-jacente actuelle qui favorise une forte centralisation des opérations. Toutes nos filiales françaises, ainsi que la plupart des filiales d'Europe occidentale, participent quotidiennement à la centralisation automatique de leurs réserves de trésorerie auprès de la société mère du groupe. Les autres filiales transfèrent régulièrement l'excédent de trésorerie disponible à la société mère. De plus, nous limitons les flux périphériques vers le centre grâce au réseau à grande échelle. La centralisation est également la règle d'or du financement et des investissements, sous réserve des lois locales. régulateur restrictions

Quel type de financement utilisez-vous?

Le financement de notre entreprise est garanti par un programme d’affacturage conforme au processus de complément de solde. Ce programme, avec une exposition moyenne d'environ cent millions d'euros, est non consolidé et concerne toutes nos obligations de dette commerciale en France, ainsi qu'une partie de nos obligations belges. Dans le même temps, nous avons contracté un emprunt avec une union de cinq institutions financières clés d’une durée de cinq ans, que nous avons négociée en janvier 2011. Nous avons utilisé 35 des 50 millions d’euros représentés par cet emprunt à taux variable. Ce prêt n'est pas couvert par les opérations de marché en raison du montant de nos investissements qui sert naturellement de couverture contre le risque de taux d'intérêt plus élevés.

La crise économique a-t-elle alourdi le coût des garanties, ce que votre profession utilise souvent?

De notre point de vue, la tendance observée ces dernières années laisse entrevoir la stabilité des prix, du moins si nous parlons de pays qui ne traversent pas une situation économique ou financière critique.

Et pour les investissements, quels sont les enjeux ici et quels produits utilisez-vous?

Notre inversion L'exposition varie entre 100 et 200 millions d'euros, selon le caractère saisonnier de notre activité. Certains de ces actifs liquides sont investis en toute sécurité dans des fonds du marché monétaire dans quatre sociétés de fiducie différentes après l’appel d’offres public de 2007 avec Bfinance Consulting. Le montant restant est investi dans des dépôts à terme ou des comptes sur lesquels nous pouvons toujours accéder aux fonds dans un délai de quarante-huit heures. Ces supports nous ont permis d’obtenir des rendements plus intéressants que ceux payés par les fonds du marché monétaire au cours des derniers trimestres.

Vous avez dit que le taux d'intérêt risque Ce n'était pas couvert. Qu'en est-il des autres risques?

Nous devons gérer un risque de change important car, dans notre secteur, de nombreux achats sont payés en dollars. Nous avons décidé de consulter une société spécialisée, Forex Finance, dans ce domaine, qui nous aide dans la définition de nos stratégies annuelles et garantit l'évaluation de nos portefeuilles, ainsi que la présentation de rapports dans le domaine des normes IFRS.

Comment avez-vous abordé la fin d'Etebac et le passage aux modes de paiement européens?

En ce qui concerne la communication bancaire, nous avons choisi SWIFTNet dans notre service corporate en 2011: les filiales le mettent également en œuvre progressivement. Comme pour SEPA, nous avions anticipé le changement par une réalisation très précoce de nos systèmes informatiques. Et nous étions ici, car ce processus a pris beaucoup de temps, notamment parce que nous avons pris la décision de mettre à jour les coordonnées de nos fournisseurs. Aujourd'hui, tous les transferts électroniques directs français sont conformes au format européen et les filiales basculent progressivement vers le SEPA lorsqu'elles utilisent l'outil partagé de communication interbancaire.

Quelle est la taille de votre service de trésorerie?

Le département que je gère est composé de quatre personnes, dont moi-même. Il fait partie d'un département beaucoup plus vaste, la division Finances et Trésorerie, dirigée par Eric Duchêne.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre formation et votre parcours professionnel?

J'ai fait un diplôme technique à l'Université Paris XIII à Villetaneuse, puis une maîtrise en administration à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. J'ai commencé à travailler sur la comptabilité pour mon premier emploi, dans l'entreprise où je travaille actuellement. J'ai commencé à travailler au service de la trésorerie au bureau administratif et je suis devenu responsable de la trésorerie du groupe en 2007.

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