Défis pratiques liés à la comptabilité de couverture – Finance Curation

Défis pratiques liés à la comptabilité de couverture Les sociétés indiennes s'orientent vers la convergence des IFRS à compter du 1er avril 2011. L'accumulation vers la convergence des IFRS a été à la fois difficile et compliquée, car la clarté normative des termes et la nature exacte des Les normes comptables révisées sont difficiles à obtenir. De plus, compte tenu des récents développements mondiaux liés au remplacement de l'IAS 39 et à la publication de l'IFRS 9, un autre niveau d'incertitude dans la combinaison semble avoir été introduit.

Au milieu de toute cette incertitude, un certain nombre de problèmes pratiques sont devenus plus évidents lorsque les entreprises ont essayé d'appliquer IAS 39 (AS 30 dans le contexte indien). Venkat Venkataramanan fournit une analyse approfondie des défis présentés.

par V. Venkataramanan, Directeur exécutif – Services de conseil en comptabilité, KPMG

Les sociétés indiennes s'orientent vers la convergence des IFRS à compter du 1er avril 2011. L'accumulation vers la convergence des IFRS a été à la fois difficile et compliquée, car la clarté normative des termes et la nature exacte des Les normes comptables révisées sont difficiles à obtenir. De plus, compte tenu des récents développements mondiaux liés au remplacement de l'IAS 39 et à la publication de l'IFRS 9, un autre niveau d'incertitude dans la combinaison semble avoir été introduit. Au milieu de toute cette incertitude, un certain nombre de problèmes pratiques sont devenus plus évidents lorsque les entreprises ont essayé d'appliquer IAS 39 (AS 30 dans le contexte indien). Un facteur qui explique en grande partie pourquoi cette modification de la comptabilisation des dérivés et des opérations de couverture est essentielle en Inde tient au fait que la comptabilisation traditionnelle des dérivés en Inde repose sur un modèle de hors bilan / de régularisation et, dans le bilan, la feuille de comptabilisation des dérivés n'est même pas nécessaire, dans ce cas, la divulgation de la juste valeur de ces instruments.

Conflits entre élections économiques et volatilité comptable.

Les sociétés indiennes ont compris qu’un certain nombre de pratiques de gestion des risques en vigueur ne seraient pas admissibles à la comptabilité de couverture en vertu des nouvelles normes comptables. Cette réalisation pousse plusieurs entreprises à revoir les structures et les composants de transaction utilisés. Le conflit entre l’objectif consistant à assurer un compte de résultat moins volatil et la gestion des expositions financières d’une entité a été nettement focalisé.

Par exemple, plusieurs organisations en Inde ont traditionnellement utilisé des structures d’options à effet de levier pour couvrir les risques de change. Par exemple, un exportateur indien achète une option de vente USD / INR pour 1 million USD et, pour financer cette option, il écrit deux options pour 1 million USD chacune. Cette structure est souvent utilisée car le prix d'exercice de cette structure (toutes les options ont le même taux de change) est plus favorable que le taux futur disponible. Cette structure ne remplit pas les conditions requises pour la comptabilité de couverture (car elle est considérée comme une option nette par écrit) et, bien qu’il ait été possible d’atténuer les effets de cette conclusion comptable par le biais de l’opération de transfert synthétique distinct d’une partie de composante de l'option écrite Dans le contexte indien, les restrictions réglementaires ne permettent pas que cela se produise.

L’un des principaux sujets de préoccupation des entreprises a été l’obligation d’appliquer la règle des 80/125% relative au critère "très efficace" d’application de la comptabilité de couverture. De nombreuses sociétés indiennes ont exprimé leur opinion en faveur de propositions visant à modifier les normes de comptabilité de couverture conformément à IAS 39 et à éliminer les critères de test d'efficacité tout en continuant à mesurer l'inefficacité. La plupart des sociétés indiennes n'utilisent pas actuellement la régression comme outil pour prouver leur efficacité et, par conséquent, subissent souvent les effets de "modifications mineures en dollars" qui empêchent souvent la comptabilité de couverture.

Un autre domaine d’intérêt commun est l’horizon de couverture qu’ils prennent en compte dans l’exercice de leurs activités de gestion des risques. De nombreuses entités indiennes ont traditionnellement été couvertes pendant des périodes plus longues que celles qu’elles auraient été qualifiées pour déterminer les "transactions hautement probables prévues". Ces interventions de gestion des risques ont été bénéfiques pour les entités ces derniers temps en termes de volatilité des devises, mais exposent également les entreprises à une volatilité comptable considérablement supérieure à celle qui les intéresse.

Par conséquent, de nombreuses entités en Inde sont obligées de reconsidérer la question de savoir si elles devraient conserver ces structures, compte tenu du niveau de volatilité comptable qui se produirait si elles maintenaient leurs activités actuelles de gestion des risques.

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