Deux bureaux, des ordinateurs, trois chaises … Valentin Decarpentric et son collègue ressemblent à n'importe quel greffier. A une exception près: ils sont installés à l'extérieur, dans un parking de la rue Deville à Toulouse, selon l'histoire 20 minutes. Ce jeune homme d'affaires toulousain (21 ans) a décidé de déménager son bureau hors des murs. Un moyen de dénoncer les prix des loyers trop élevés et de la voiture complète en ville.
Implanté au 25 rue Antoine Deville à #Toulouse. Nous avons payé 1 50 € pour une heure. Idée pour @VictorPontis : montrons que des espaces de stationnement peuvent être utilisés @weparkweparty pour plus d'informations #WeParkpic.twitter.com/wLirdzrFem
– Valoo (@valdecarpentrie) 29 avril 2019
Les chauffeurs à la recherche d’une place peuvent difficilement le forcer à se déplacer: le jeune homme a payé le parcomètre à 1,5 euros de l’heure. Loin d'une location normale. "La chose la plus difficile lorsque vous créez votre boîte est d'aller de un à plusieurs, de ne pas être isolé dans votre coin", dit Valentin. 20 minutes. "Mais les prix sont trop élevés et la communauté immobilière ne loue pas à une entreprise en démarrage." En outre, le jeune homme trouve qu'il y a "trop d'espace" pour les voitures dans les zones urbaines.
Valentin imite ainsi un mouvement né en Californie. Là-bas, la nouvelle société Victor Pontis a lancé un hashtag sur Twitter, #WePark [« Nous nous garons »] dénoncer la mauvaise gestion de l'espace public et l'espace excessif laissé par les voitures.
Je vais travailler dans un parking et je traverse un parking.
Souhaite-moi bonne chance
– Victor Pontis (@VictorPontis) 25 avril 2019