Le droit immobilier français ne s'applique pas à Airbnb, selon le juge de la Cour de justice – Finance Curation

Airbnb est un service numérique, mais les autorités françaises ne peuvent pas appliquer le droit immobilier de ce pays à la société américaine de logement partagé, selon un avis non contraignant de l'un des principaux juges de la Cour de justice des Communautés européennes.

L'avis, préparé par l'un des "procureurs généraux" du tribunal, répondait à deux questions. Le procureur général Szupunar a constaté qu'en vertu des règles du bloc Airbnb, il s'agissait d'un service de la société de l'information, le jargon de l'UE pour un fournisseur de services numériques.

Toutefois, il a rejeté les affirmations françaises selon lesquelles la société enregistrée en Irlande devrait être régie par le droit immobilier de ce pays, la loi Hoguet, car Paris n'avait pas notifié de manière adéquate à la Commission européenne ou aux autorités irlandaises son intention d'appliquer Loi française à la société irlandaise.

L'avis de mardi ne dit rien sur le point de savoir si Airbnb aurait été soumise à la réglementation française si les autorités avaient donné un préavis suffisant.

Airbnb a apprécié l’opinion et a déclaré que celle-ci "fournit un aperçu clair des règles applicables aux plates-formes de l’économie collaborative, telles que Airbnb, et explique en quoi ces règles contribuent à créer des opportunités pour les consommateurs".

En théorie, les services fournissent aux entreprises des services leur permettant d’opérer librement dans toute l’UE, bien que certains secteurs, tels que les transports, soient soumis à des réglementations nationales strictes. Airbnb, Uber et les autres entreprises qui fournissent un service mais ne le font pas peuvent tomber entre les ensembles de règles.

Dans une décision historique de 2017, la cour européenne a jugé qu'Uber, une application de transport routier américaine, était une société de transport opérant dans l'immeuble en tant que société de taxis traditionnelle. Cette décision a changé son statut juridique d’entreprise numérique et l’a ouverte à une réglementation nationale plus stricte dans les 28 États membres de l’Europe.

Un tribunal français a renvoyé l'affaire Airbnb devant le principal tribunal de l'UE, qui devrait rendre un jugement définitif dans les prochains mois.

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