Opinion | La taxation des monopoles numériques doit faire l'objet d'élections 2019 – Fiscalité

Il y a eu quelques semaines de nouvelles importantes pour tous ceux qui croient en des taxes justes et que les gigantesques monopoles numériques tels que Google, Facebook, Netflix, Amazon et Spotify devraient payer leur juste part.

Premièrement, le gouvernement du Québec, qui est le premier au Canada à faire en sorte que les oligopoles numériques perçoivent la taxe de vente (seule la TVP au Québec dans ce cas), a découvert que, dans la courte période allant du 1er au 31 janvier En mars, environ 15,5 millions de dollars ont été collectés auprès de ces sociétés combinées, beaucoup plus que prévu. La Saskatchewan a également commencé à appliquer la taxe de vente PST sur les ventes numériques en janvier.

Facebook prétend maintenant que, lui aussi, commencera à percevoir la taxe de vente sur les publicités vendues au Canada au milieu de cette année. À ce taux, si la taxe de vente avait été perçue partout au Canada, environ 90 millions de dollars en un trimestre, ou environ 360 millions de dollars, auraient pu être perçus en taxe de vente (TPS et TVP) en un an. Et cela, sans que ces sociétés ne paient généralement d’impôt sur le revenu, ce qui pourrait représenter encore plus de revenu avec un taux d’impôt normal.


De plus, la vérificatrice générale a examiné la question la semaine dernière et a "conclu que le système canadien de taxe de vente ne suivait pas l'évolution rapide du marché numérique".

Le rapport de la vérificatrice générale estimait que les pertes étaient encore plus importantes, avec "des pertes de 169 millions de dollars de la TPS sur les produits et services numériques étrangers vendus au Canada en 2017". Et là encore, aucune entreprise numérique ne paie d’impôts sur le revenu.

Cette absence d'impôts pèse injustement sur les entreprises canadiennes qui doivent collecter la taxe de vente et payer l'impôt sur le revenu, car la différence de cette différence, selon la législation fiscale canadienne, est que si votre entreprise n'est pas physiquement présente au Canada (comme beaucoup de monopoles numériques), ils ne sont pas obligés de collecter des impôts ou de payer des impôts.

Mais plus important encore, la perte de revenu énorme signifie que nous n’avons pas toute la possibilité que le gouvernement dépense pour la santé, l’éducation et les programmes sociaux si nous disposions de toutes les recettes fiscales.

Le Canada est loin derrière les changements intervenus dans le commerce électronique, ce qui signifie, par exemple, que 72% des publicités Internet sont diffusées sur Facebook et Google, et que le pourcentage de publicités dans les médias canadiens est en baisse. Nous devons changer la façon dont nous taxons le commerce électronique et le faire maintenant.

Dans le même temps, le débat sur la réglementation des monopoles numériques fait désormais partie du débat de la course à la candidature du candidat du parti démocrate aux États-Unis. UU

La sénatrice Elizabeth Warren a déclaré en mars que "ces entreprises sont devenues plus grandes et plus puissantes, elles ont utilisé leurs ressources et leur contrôle sur la manière dont nous utilisons Internet pour écraser les petites entreprises et l’innovation, et remplacer leurs propres intérêts financiers par la intérêts plus larges du peuple américain ".

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