Achat d’actions pour dividendes puis revente en 2019

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Bonjour r/vosfinances,

Une petite présentation d’usage tout d’abord :

* 27 ans
* célibataire, sans enfant à charge.
* Livrets d’épargne, un PEA ouvert en 2018 (juste pour prendre date, rien dessus), deux AV fonds euros qui n’ont rien rapporté en 2018.
* Aucun bien immobilier, hébergé gracieusement par la famille.
* Objectif : Epargner pour acquérir un bien immobilier sous 5 ans.
* Appétence au risque : 4/5

Cela fait plusieurs mois que je réfléchis à la possibilité de gagner de l’argent sur les marchés actions.

En effet, je suis actuellement non imposable (depuis la réception de mon avis d’imposition 2018 sur mes revenus 2017) et je le serais probablement tout autant en 2019.

Cette situation m’amène à considérer des sources d’enrichissement qui ne sont pas des plus intéressantes lorsque l’on est taxé à hauts revenus.

Je dispose d’une épargne liquide d’environ 3 000 euros, qu’il m’est acceptable de perdre (bien qu’une telle situation m’irriterait, évidemment, le but étant de gagner de l’argent…).

Je souhaiterais avoir votre opinion sur une stratégie d’investissement simple et à court terme. Il s’agirait d’investir ces 3 000 euros dans un compte-titre ordinaire (CTO) sur tout ou partie des dix actions d’Euronext Paris ayant le meilleur rendement de dividende en 2019 (TOTAL excepté, compte tenu de son dividende « glissant ») :
[https://www.boursorama.com/bourse/actions/palmares/dividendes/?market=1rPCAC&sector=&variation=6&filter=&pagination_1700237606=](https://www.boursorama.com/bourse/actions/palmares/dividendes/?market=1rPCAC&sector=&variation=6&filter=&pagination_1700237606=)
Ces actions assurent un rendement au moins supérieur à +5 %.

Soit « J » la date du détachement du dividende de l’action N considérée.

Il s’agirait d’acquérir une certaine quantité d’actions N à J-10, d’attendre la date du détachement du dividende, et à les revendre à une date à laquelle le prix de vente serait au moins égal au prix d’achat. L’idée n’est pas de faire une plus-value sur la revente des titres mais de ne pas essuyer de pertes. Si une plus-value est engrangée à cette occasion, tant mieux. Sinon, tant pis.

La plupart des actions chutent mécaniquement le jour suivant celui du détachement mais reprennent un cours normal à J+3 voire J+6 en remontant à leur niveau de J-10. Certaines continuent de baisser après cet évènement, et il s’agit en général d’un mouvement résultant du *bear market* actuel et de la tendance structurelle baissière qu’ont certaines actions sur la durée. L’idée consiste à identifier de telles actions compte tenu de leurs distributions précédentes et de ne pas les privilégier dans le cadre de cette opération d’achat/revente.

Avec l’argent obtenu à la revente des titres, il est possible de réitérer l’opération avec des actions N’ d’un autre émetteur disposant d’un jour de détachement J’.

Bien que la plupart des jours de détachement des émetteurs français aient lieu en avril, mai et juin de chaque année, les jours de détachement sont souvent dissociés de plusieurs jours, ce qui permet de réutiliser les fonds si tant est que l’on se concentre sur une partie seulement des actions précitées par Boursorama.

En théorie, à l’issue de ces opérations d’achat/revente, quels coûts/bénéfices avons-nous ?

* des frais d’ordre à l’achat ;
* des frais d’ordre à la revente ;
* des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 % sur l’éventuelle plus-value réalisée au moment de la revente ;
* des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 % sur les dividendes perçus ;
* aucune imposition fiscale à l’IR sur mes PV de revente ou mes dividendes puisque j’aurais opté pour l’application du barème progressif, étant non imposable ;

Les frais d’ordre à l’achat et à la revente sont compensés par les dividendes dégagés. Chez un bon courtier en ligne, comme Binck.fr ou Bourse Direct, c’est assez négligeable (à titre d’exemple : 2,50 euros pour chaque ordre inférieur ou égal à 1 000 euros et 5 euros pour chaque ordre compris entre 1 000 et 5 000 euros, chez Binck.fr). Les prélèvements sociaux sur la PV de revente sont très hypothétiques et négligeables.

Prenons un exemple de calcul : imaginons que ces 3 000 euros ont été investis à plusieurs reprises dans plusieurs actions précitées disposant d’un rendement supérieur à 5 %. En théorie, la somme de 3 000 euros a agi comme un effet de levier et a rapporté bien plus de 5 % en termes de dividendes puisqu’elle a été réutilisée en permanence à l’occasion de plusieurs jours de détachement différents. Imaginons néanmoins que la revente des actions a engendré des moins-values à chaque fois (compte tenu du *bear market* notamment). Du fait de ces MV, considérons que nous nous limitons à 5 % de rendement uniquement.

5 % de 3 000 euros = 150 euros en dividende

Il faut y retrancher les frais d’ordre successifs : 5 euros à chaque fois, pour, admettons, quatre opérations d’achat/revente sur l’année : 4 * 5 euros = 20 euros de frais d’ordre Binck

Nous arrivons donc à 130 euros en dividende, auxquels il faut retrancher 17,2 % de prélèvements sociaux :

17,2 % de 130 euros = 22.75 euros

Nous arrivons donc à 107,25 euros de bénéfice en termes de dividende.

Cela nous permet d’obtenir un rendement de 3,575 % net de frais, de prélèvement sociaux et d’IR.

Mes questions sont les suivantes :

**1°]** Mon raisonnement mathématique est-il correct ?

**2°]** Mon schéma financier est-il viable ?

Tout cela bien entendu compte tenu de ma situation patrimoniale/fiscale assez singulière…

Merci à tous pour l’effort de lecture de ce pavé !

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